En août, la Coalition antitabac du Nouveau-Brunswick a découvert Gabriella Simon via Twitter, en recherchant une nouvelle histoire à succès à mettre en vedette cet automne.

« J’ai oublié de mentionner que ça fait un an depuis que j’ai arrêté de fumer la cigarette! », mentionne Simon dans un tweet en anglais.

Simon, âgé de 20 ans, est originaire de la Première nation de Burnt Church, au nord-est du Nouveau-Brunswick.

Parmi ses quelque 40,700 tweets, celui-ci revêt du cachet particulier. Le fait qu’il fut partagé et célébré par ses abonnés n’a rien d’anodin, car ils peuvent s’attendre dorénavant à une mise à jour similaire à tous les 5 août.

Pour Simon, cette date possède une grande importance, car elle représente une immense réussite dans son parcours vers un mode de vie sans fumée.

« J’ai commencé à fumer à l’âge de 15 ans. Je croyais que cela avait l’air décontracté, » dit-elle.

Simon a fumé pendant cinq ans, mais un jour les effets négatifs de la cigarette l’ont rattrapé de manière subtile, ce qui l’a forcé à remettre en question sa décision de fumer.

« J’avais mal au ventre. »

Bien qu’elle a tenté d’arrêter à plusieurs reprises, elle explique qu’elle n’a pas essayé assez fort afin de mettre les cigarettes derrière elle une fois pour toutes.

« J’ai arrêté d’un coup le 5 août 2015. Ce ne fut même pas si difficile. »

Les anniversaires se sont mis à se succéder ; la première semaine sans-fumée, puis le premier mois et les six premiers mois. Un an plus tard, elle Simon a célébré sa première année sans fumée dans le cadre d’un repas avec sa famille.

« Cet anniversaire est extraordinaire. Je n’ai plus mauvaise haleine à cause de la cigarette et je ne tousse plus comme avant. »

Arrêter de fumer est également un moyen pour Simon de s’imposer en tant qu’inspiration pour elle-même, sa famille et sa communauté.

« Fumer la cigarette peut détruire des vies. »

Aujourd’hui, elle veut rappeler aux gens qui tentent d’arrêter de fumer de ne pas abandonner leurs efforts.

« Je veux dire aux adolescents que ce n’est pas sympa de fumer. Ma mère m’a toujours dit d’arrêter de fumer avant qu’il ne soit trop tard, et ce dès qu’elle a appris que j’avais commencé à fumer. Ne commencez pas à fumer, parce qu’on devient accroc et c’est très difficile d’arrêter. Ça m’a pris cinq ans pour y arriver. »

Son dévouement est impressionnant. Malgré une période difficile, elle savait que de commencer à fumer de nouveau n’allait pas être la bonne décision.

« Je voulais fumer le soir où on m’appeler d’urgence à l’hôpital où mon père était hospitalisé, le 20 juillet. On nous a dit qu’il n’allait pas être des nôtres le lendemain, donc nous avons fait les deux heures de route pour aller à son chevet. Il nous a attendus et il nous a quittés un peu après minuit, le 21 juillet. Il venait tout juste d’avoir 50 ans, le 11 juillet. Je voulais tellement fumer, mais je n’ai pas cédé, car mon père était si fier du fait que j’ai arrêté. »

Simon est une grande utilisatrice des réseaux sociaux. Selon elle, Twitter a joué un grand rôle dans ses succès. En 2013, elle a discuté son désir d’arrêter de fumer sur cette plateforme, puis elle n’a jamais hésité à partager les différents défis auxquelles elle a fait face durant la dernière année.

Le potentiel des réseaux sociaux à titre d’outil afin d’arrêter de fumer est une nouvelle réalité, mais plusieurs programmes démontrent des résultats prometteurs, comme la campagne Je te laisse de Santé Canada.

Je te laisse offre de l’aide via une application mobile, mais cette initiative mets également au défi les usagers de partager leur décision d’arrêter de fumer sur un statut sur Facebook.

Bien que Simon n’ait pas utilisé ces programmes, elle rappelle que Twitter a joué un rôle dans son premier anniversaire sans fumée.

« Twitter me garder occupé et j’adore communiquer avec mes amis. De pouvoir parler d’arrêter de fumer sur les réseaux sociaux a fait une différence. »

Continue le bon travail, Gabriella! Nous avons hâte de lire et partager tes prochaines réussites sur Twitter.

Histoire utilisée avec la permission de Gabriella Simon.

Publié en novembre 2016

Par Jean-Étienne Sheehy – Coordonnateur des communications de la CATNB